Le bilan orthophonique


Le langage

Tous les orthophonistes s’accordent à considérer le bilan comme la pierre angulaire de la prise en charge, mais au moment de recevoir un nouveau patient, le praticien se demande souvent comment concilier « anamnèse, recueil de la plainte, épreuves d’investigation, diagnostic orthophonique et plan de soin » … sans être transformé en acrobate au moment de rédiger son compte-rendu. S’ajoute à ce cadre légal, les conditions matérielles dans lesquelles exerce le professionnel et ses propres convictions éthiques.

 Les Marqueurs Transversaux constituent un outil d’observation du langage dans sa globalité. Le clinicien s’y réfère dans l’après-coup de la rencontre, que ce soit lors du bilan initial, au long de la prise en charge, et lors des bilans de renouvellement.

 Le bilan, de l’italien « bilancio » = balance, doit comme son nom l’indique, comporter des éléments positifs et des éléments négatifs. Dans le cas d’un bilan de langage, il s’agit de chercher non pas un point d’équilibre mais de déséquilibre, une mobilité, un écart pour réamorcer la dynamique de la parole.

 La rédaction du compte-rendu de bilan orthophonique constitue un acte thérapeutique à part entière. Encore faut-il pour cela que ce courrier soit écrit en français courant et non pas en jargon, afin d’être lisible par son destinataire, le médecin prescripteur, mais aussi par le patient (ou ses parents s’il s’agit d’un enfant). Il est essentiel de choisir soigneusement les termes par lesquels on restitue au patient ce qu’il a déposé.

Distance, identité, conciliation sont des mots du vocabulaire courant, qui permettent de rendre compte du rapport au langage d’un sujet.

Le bilan orthophonique

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© Claire de Firmas 2008